Ermite, loin de la foule, loin de la parade.
Vaut mieux éciter la houle de la mer malade.
Seul parmis des milliards, fuyant la bêtise.
Amis, jeune ou bien vieillard,
partout la même crise.
Feu dans le fond du coeur, qui brûle
pour le monde...
Prière au ciel qui fait peur par ce temps
qui gronde.
Mon ami réppète, mon anachorète:
"Que la terre est un calvaire pour les
âmes lucides."
Mon ami rouspète, mon anachorète:
"Que la terre est sans lumière
pour les yeux humides."
Il n'a plus d'espoir, il ne rêve
plus.
Il aimerait revoir l'absolu.
Il a trop neigé sur ses amours.
Il voudrait y croire mais ca foi
chancelle.
Il aimerait que l'hitoire soit
nouvelle.
Il a trop saigné sur son parcours.
Mon ami répete, mon anachorète:
"Que le ciel sans appel pour les
âmes perdues."
Mon ami rouspète, mon anachorète:
"Que le ciel est trop cruel pour les
sans-saluts."
Mon ami répete, mon anachorète:
"Que l'humain est trop malin pour
les âmes sensibles."
Mon ami rouspète, mon anachorète:
"Que l'humain se croit trop bien
trop incorruptible."
Mon ami répete, mon anachorète:
"Que les dieux sont orgueilleux
pour les âmes rebelles."
Mon ami rouspète, mon anachorète:
"Que les cieux n'ont plus de voeux
pour les immortels."
